Le 7ème Salon du Tatouage, à Marseille
J'étais allé visiter les trois premiers salons du tatouage, et j'avais bien aimé, quand bien même je ne me ferai jamais tatouer, trop attaché que je suis à ma liberté pour graver quoi que ce soit de forcément éphémère sur ma peau...
Ce que j'aime dans ce salon, c'est l'ambiance, l'immersion dans un univers décalé, l'originalité, la créativité des tatoueurs et tatoueuses. Car ce sont vraiment des artistes en même temps que des artisans. Certains tatouages sont carrément des oeuvres d'art, uniques... Les tatoué(e)s sont également très intéressant(e)s, voire un peu "barré(e)s" pour certain(e)s, car il faut le porter, son tatouage, il faut assumer son originalité et le côté indélébile de l'oeuvre... Le piercing, j'aime moins...
Dans ce salon, on est vraiment "ailleurs", et ça me plaît bien!
Les deux affiches du Salon (vu la première "en vrai", mais la seconde, je l'ai trouvée sur le net...)
La belle couverture médiatique, dans La Provence du dimanche 26 mars
La vedette du Salon, Sylvain Hélaine, alias Freaky Hoody
Aucune partie de son corps n'est vierge d'encre, pas même les yeux ou la langue : à Palaiseau, en région parisienne, un homme de 35 ans conjugue sa passion du tatouage avec son métier d'instituteur en école élémentaire.
"J'en suis à environ 460 heures de tatouage, 57.000 ?." Sylvain Hélaine, alias Freaky Hoody sur les réseaux sociaux, est considéré comme l'homme le plus tatoué de France.
Motifs floraux colorés sur le crâne, tête de démon dans le dos, la coqueluche des conventions de tatouage a commencé à recouvrir son corps en 2012.
"Je l'ai fait en trois ans. Maintenant je repasse en transparence", explique-t-il en désignant son bras dont les anciens motifs sont recouverts de fines lignes imitant des fibres musculaires.
Il n'en regrette aucun, dans "une démarche philosophique inédite : je rends le tatouage, qui est censé être permanent, éphémère. Je finirai surement tout noir à 80 ans."
Le plus impressionnant, ce sont ses yeux, "plus une modification corporelle qu'un tatouage", souligne-t-il. Ses pupilles et ses iris marrons ressortent à peine du "blanc" des yeux, transformé en noir de jais. Il a dû aller en Suisse pour avoir recours au tatouage oculaire, interdit en France.
"C'est une torture, on vous tient l'oeil grand ouvert, vous sentez l'aiguille qui le perce", raconte cet homme de 35 ans. "On ne sait pas si ça va bien se passer. C'est pourquoi je dis aux gens "ne le faites pas". Mais moi, j'avais l'impression d'être incomplet."
(Le Point.fr)
Et "mes" images, maintenant
Et, cerise (non tatouée!) sur mon gâteau, le joli et doux regard d'une jeune danseuse!