Oradour-sur-Glane, village-martyr
Début juillet, entre Garorock, le Festival Rock avec Tash Sultana, à Marmande le 2 juillet, et le passage de Générik Vapeur à Périgueux deux jours plus tard, j'avais une journée à "meubler" dans les parages...
En regardant la "carte", via le GPS de mon smartphone, j'ai vu par hasard qu'Oradour-sur-Glane n'était qu'à une centaine de kilomètres de Périgueux. Ben j'y suis allé, par curiosité à l'égard de ce "village-martyr", incendié, détruit, par les nazis, après qu'ils aient exécuté 642 personnes (femmes, enfants, hommes...) qui se trouvaient là, le 10 juin 1944...
En arrivant à Oradour, par la route de Limoges, on tombe tout de suite sur le Centre de la Mémoire du Village-Martyr, enfoui sous la surface...
Il s'agit d'un petit musée, très bien fait, très bien agencé, où l'on trouve des explications sur ce qui s'est passé à Oradour en juin 1944, avec des rappels du contexte, la Seconde Guerre Mondiale, le débarquement en Normandie 4 jours plus tôt, les nazis et leur chasse aux Résistants...
Un petit film raconte "ça" très bien, à l'intérieur... Tout comme l'excellent livre de Sarah Farmer, que j'ai trouvé et acheté à la traditionnelle boutique, après la visite. Et lu il y a peu pour mieux comprendre la tragédie qui s'était déroulée là...
"Remember"...
Une salle du musée, vers la sortie je crois... Juste pour "l'ambiance"...
Ensuite, en sortant par un tunnel, on accède au village en ruines, que l'on peut visiter. Un nouveau bourg a été construit après la guerre, de l'autre côté du rond-point... Pour des raisons historiques, mémorielles, le Général de Gaulle avait décidé, en 1945 de préserver en l'état les ruines du village et donc d'en construire un autre, pour les survivant(e)s...
Pour montrer le village en ruines, laissé en l'état tout en ayant été restauré, traité, pour résister à l'usure du temps qui passe, j'ai choisi le noir & blanc, comme pour me replonger dans l'atmosphère des photos d'avant, quand la couleur n'existait pas, ou si peu, en photographie... Et aussi pour ne pas être "distrait" par les couleurs. L'idée de l'association qui gère le site et la mémoire du 10 juin 1944, c'était de laisser autant que faire se peut les lieux en l'état, après leur destruction par les nazis... Il est possible que certains objets, tels que les machines à coudre, aient été rajoutés ou déplacés, comme ont été déplacées des voitures. Mais peu importe, non?